Mario Dumont et le fascisme

Les dernières déclarations de M. Mario Dumont concernant le comité sur les accommodements raisonnables frollent le fascisme.
En s'attaquant à la crédibilité des deux intellectuels philosophes du Québec, à savoir M. Charles Taylor et M. Gérard Bouchard, il veut s'appuyer sur le sentiment nationaliste du Québecois moyen et mal informé pour défendre ses positions réactionnaires et "extrême-droitistes".
Mais selon les derniers courants du vent, il est hors question que les québécois lui refasse confiance une deuxième fois. C'est que les québécois planaient beaucoup d'espoir sur son parti pour faire face à la stagnation causée par la crise du Partie québécois et la mal gestion du Parti Libéral du Québec. Ils voulaient qu'il fasse bouger les choses et qu'il fasse des pressions pour tenir tête à une politique qui a fait beaucoup de tort au Québec durant le premier mandat de M. Charest. Mais au lieu de s'attaquer à sa "job", il a continué à créer des épouvantails et de les attaquer comme Don Quijote de la Mancha.
Quand un champion de la petite politique laisse sa mission de côté et s'attaque à la crédibilité d'hommes intègres et qui constituent la crème de la crème de la société québecoise, c'est qu'il est sur des mauvaises railles.
Je pense que M. Dumont n'a pas supporté les coups qu'ils a reçu des jeunes québécois rassemblés dans la conférence organisée par l'Institut du Nouveau Monde. Il a pris la chose personnelle et il essaie de se refaire une crédibilité maintenant. En effet, les jeunes rassemblés dans cette conférence ont sévèrement critiqué les positions islamophobes et racistes du leader de l'ADQ et l'ont blâmé pour l'exploitation du dossier des accommodements à des fins électoralistes.
À suivre...